Tout au long de l’élaboration du projet « Un petit pas de géant », le choix des matières premières a été ma priorité. Après une longue et consciencieuse réflexion, j’ai décidé de concevoir des produits avec des matériaux respectueux de l’environnement. Il est très important pour moi que tous mes produits s’inscrivent dans une démarche éco-responsable garante d’un souci éthique et qualitatif. À travers les produits que je vous propose, je souhaite de la transparence et de l’honnêteté sur l’origine de la fabrication de mes créations jusqu’à leur emballage ! C’est pourquoi tous mes tissus sont produits en France ou en Europe. Les tissus fabriqués en Turquie sont faits avec des fibres cultivées en Turquie.

Je suis consciente que l’industrie du coton reste une industrie polluante c’est pourquoi j’ai fait le choix de travailler au maximum avec du coton biologique certifié GOTS et quand cela n’est pas possible, du tissu certifié Oeko Tex.

«Un petit pas de géant » propose également des produits en lin, malgré la rareté du lin certifié GOTS en France.

L’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde et la culture du coton en est l’une des principales raisons. Or, elle représente 2,5% des surfaces cultivées sur la planète et cette matière naturelle végétale est la plus produite au monde.

Un tissu éco-compatible ?

Le coton est cultivé selon deux modes d’agriculture, ce qui va déterminer son impact environnemental.

*Le premier est la culture conventionnelle à laquelle je n’adhère pas pour deux raisons.

Tout d’abord, parce que même si cette fibre est naturelle, ce mode de culture a un impact écologique important. En effet, il pollue les sols, l’air et l’eau. Il utilise des pesticides, des engrais, des produits chimiques. De plus, il demande beaucoup d’eau. C’est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète après le riz et le blé. Selon les techniques utilisées, 1 kg de coton demande entre 5400 et 19000 litres d’eau !

La deuxième raison est la transformation de cette matière végétale, après la récolte. Les fibres subissent des traitements avec des produits chimiques très polluants comme le blanchiment au chlore, les teintures aux métaux lourds ou le traitement au formaldéhyde.

Le deuxième mode d’agriculture du coton que j’approuve est biologique car il est plus respectueux de l’environnement et des hommes.

aspengrovestudios icon Il consomme moins d’eau car les sols sont plus riches et retiennent mieux l’eau de pluie, il n’a pas recours aux engrais chimiques, aux pesticides ou aux OGM.

aspengrovestudios icon Pour la transformation de la matière, les produits sont 100% biodégradables.

aspengrovestudios icon La fabrication des teintures ne nécessite pas de blanchiment aux métaux lourds comme le plomb ou le chrome mais se fait avec de l’eau oxygénée.

aspengrovestudios icon Ce processus de fabrication s’inscrit dans la logique du commerce équitable.

Le coton bambou est à la mode… La fibre de bambou séduit, elle nous est vantée « naturelle » « écologique » mais qu’en est-il vraiment ? Il faut faire le tri dans les d’informations qui nous sont données.

Le coton bambou alternative éthique ou verdissage hypocrite ?

Le bambou pousse rapidement, il nécessite peu d’eau. Il est résistant et n’a pas besoin de pesticides ou d’engrais, son rendement est important. De plus, il permet de lutter contre l’érosion des sols ! Cette fibre a tout pour plaire, cependant c’est ce que nous en faisons qui n’est pas du tout écologique.

Les inconvénients du bambou l’éliminant d’une démarche éco-responsable :

Au toucher, le tissu bambou est soyeux, infroissable. C’est dû au viscose obtenu chimiquement par la transformation de ces végétaux. Le processus de fabrication est nocif et toxique tant pour l’environnement que pour les employés. En effet, le processus demande de l’utilisation de soude caustique et de disulfure de carbone. Sans oublier les grandes quantités d’eau nécessaire entrainant le rejet d’eau polluée.

Le danger est que certains produits peuvent se retrouver directement en contact avec la peau en portant ces vêtements bambou. Enfin, d’où vient le bambou ? Principalement de Chine où les valeurs écologiques sont peu respectées par l’industrie du textile (déforestation, surexploitation)

Attention aux étiquetages trompeurs !

Il faut bien se renseigner sur les étiquettes qui prône l’éco-responsabilité et l’équité. Certaines méthodes de marketing n’hésitent pas à utiliser l’argument écologique pour améliorer leur image et ainsi vendre davantage. C’est du greenwashing ou de l’éco-blanchiment, du verdissage en français.

Tout ce qui est viscose même bambou est à proscrire !

Quelles sont les alternatives éthique promouvant le développement durable ?

Pour moi, le molleton et la micro-éponge certifiés 100% Bio sont les meilleurs choix.

Le label GOTS est devenu la référence mondiale en matière de traçabilité des fibres textiles biologiques. Ce coton bio m’apparait comme une réponse privilégiée aux enjeux environnementaux de l’industrie textile.

Ma démarche : mêler environnement et éthique au quotidien pour mes créations, en utilisant une filière textile transparente et juste.